Dans La revue Gestalt, Gestalt, 2017/2 (n° 51), p. 146-148. https://www.cairn.info/revue-gestalt-2017-2-page-146.htm, Régine Cludy donne une lecture de l’ouvrage  « Éclairer l’existence et cultiver la croissance (Tome I. Métier Altruiste). Frédéric Brissaud, La pensée vagabonde ».

Voici deux extraits de cette lecture.

 

Notre métier, accompagner des personnes dans un cheminement, relève parfois du défi. Les fluctuations de la vie, la posture que nous avons choisie, être dans le vif de l’interaction, ne pas vouloir pour l’autre, ne pas savoir sur lui ou pour lui, ne nous sécurisent pas. Quelle est la réalité de notre pratique ? Ce livre se propose d’éclairer de façon pragmatique ce qu’il en est. Le travail thérapeutique décrit est orienté sur la connaissance de soi centrée sur la conscientisation et la sémantisation. Il vise la globalité du vécu dans la rencontre, développe capacité et qualité de présence à celui-ci. Le constat de cette description pragmatique établit qu’une partie de l’accompagnement nous échappe.

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La force de Frédéric Brissaud est de distinguer l’accompagnement psynodique dutraitement thérapeutique habituel. Dans le premier cas, cheminer auprès du patient se fait selon une posture maïeutique, sans objectif précis. Les moments d’incertitude sont au premier plan et il montre comment les aborder. Dans le deuxième cas, l’intervention identifie un problème, définit des objectifs, détermine des actions pour atteindre un but. Cette dernière posture vise à contenir ou réduire les symptômes psychopathologiques identifiés. Nous pouvons mesurer combien l’attitude psynodique est éloignée du traitement thérapeutique et pourrait être difficile à tenir dans l’immédiateté de l’entretien. Nous pouvons également toucher combien, pour les professionnels de la psychothérapie, cette description méthodique peut être un apport concret afin de les aider à affiner leur posture non directive.

[…]

La lecture dans son intégralité est accessible sur Cairn.

Lecture de l’ouvrage « Éclairer l’existence et cultiver la croissance » par Régine Cludy

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